14 248 milles au programme de la seconde étape
Pour Bernard Stamm, vainqueur de la première étape et tenant due titre “rien n’est gagné d’avance. La victoire ne sera en poche qu’une fois la ligne d’arrivée franchie, et la bataille est loin d’être terminée. Il faut que je reste concentré et que je continue à me battre sans casser le matériel. » Grâce à son équipe de préparateurs et malgré l’arrivée tardive de son container, Bernard aura tout de même réussi à terminer les travaux entrepris sur le bateau : « Le fait d’avoir eu six semaines à Fremantle nous a donné l’occasion de planifier beaucoup de travaux de contrôles pour essayer d’éviter les avaries potentielles ».
Un optimisme à toute épreuve ? « Lorsque l’on est confronté à une machine tel qu’un 60 pieds, il faut essayer de garder son calme au maximum et de conserver la machine sous contrôle. Parfois, si je me laissais aller, ce ne serait pas joli à entendre ! »
La première étape aura été très éprouvante pour Sir Robin Knox-Johnston qui se sent plus confiant pour cette nouvelle étape, même si il admet qu’elle promet de nouvelles difficultés : « Aujourd’hui, la compétitivité est beaucoup plus difficile qu’il y a 30 ans, notamment grâce à toutes les nouvelles technologies de communication utilisées au sein de la course au large. Je ressens une certaine appréhension, c’est vrai, parce que c’est une étape difficile. Je serai plus tranquille une fois que j’aurai franchi le Cap Horn ».
Une volonté de fer ? « Je suis venu ici pour la course, et je dois bien admettre que cette première manche a été un véritable désastre de ce point de vue. Je dois faire beaucoup mieux cette fois. Ce qui est positif, c’est que tous les problèmes que j’ai pu rencontrer jusqu’ici avec le bateau ont été éliminés ».
Aujourd’hui en position de challenger, Kojiro Shiraishi n’en demeure pas moins serein : « La victoire dépend de Dieu et des éléments. Tout ce que je peux faire c’est donner le meilleur de moi-même. En mer, je ne me sens jamais seul, le spectacle est magnifique ».
Unai Basurko, le skipper Basque, qui n’aura eu que très peu de jours pour se reposer et préparer son bateau, a hâte de repartir : « J’ai passé 72 jours en mer, et malgré le disfonctionnement de mon pilote et l’avarie que j’ai subi au niveau du safran bâbord, je n’ai jamais été découragé. Ma relation avec le bateau a été au top. Cette deuxième étape ne me fait pas peur. C’est vrai que nous allons nous retrouver dans une partie dangereuse de l’ocean, mais j’ai déjà navigué dans le pacifique sud au mois d’avril l’année dernière et je pense que les conditions seront moins difficiles. Je sais à quoi je vais devoir faire face ».
Graham Dalton, unique coureur en 50 pieds regrette quant à lui son arrivée tardive à Fremantle après 71 jours de mer. “J’ai manqué de temps pour me préparer à cette seconde et difficile étape. J’espère que ça n’engendrera pas de problèmes techniques”.
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