Bernard Stamm : « On s’est vraiment accroché dès le début. De la bouée de dégagement au Havre, jusqu’à l’arrivée, c’était une vraie régate. On n’a rien lâché. En Manche, nous avons fait quelques petites erreurs, il a fallu ensuite se concentrer et s’accrocher pour rester au contact avec la tête de course. Les bateaux sont si proches que même s’il y en a 15, on peut rester très près du premier tout en étant 12ème. Quand on était en milieu de flotte, nous avons un peu subi ce que faisaient les concurrents qui étaient devant, comme ceux qui étaient derrière mais on a tout de même réussi à ne pas se laisser décrocher. Heureusement la course n’est pas seulement liée à la mécanique. Ca reste de la régate, avec des critères déterminants comme les conditions météo, les options tactiques, la navigation.C’est bien d’avoir un bateau qui va vite, c’est un avantage c’est sûr, mais je pense que ça ne suffit pas. C’est l’homme et le bateau associés qui font la vraie différence.
Cheminées Poujoulat, je ne le connais pas encore bien. Mais je crois que c’est pareil pour tout le monde. On évolue petit à petit dans le cadre de la régate. Globalement, je suis rassuré sur le choix d’avoir acheté un bateau ancien plutôt que d’avoir fait construire un bateau neuf.
C’était une course magnifique. Nous sommes un peu fatigués mais vraiment contents ».

Tanguy Cariou : « Faire avancer un bateau, pour moi c’est naturel, c’est mon métier. Le challenge était d’être capable de tenir et d’y vivre pendant plusieurs jours. C’était l’inconnu pour moi. Je voulais tester ma faculté à ne pas me mettre dans le rouge pour rester efficace. La réponse est positive, cela s’est super bien passé et naviguer avec Bernard est une vraie chance, c’est quelqu’un qui a vraiment une grande expérience de la course au large ».