Il y en a 20 qui peuvent gagner !
«Je pars pour gagner, sinon je ne partirai pas, mais je ne suis pas le seul dans ce cas et surtout, on est nombreux à pouvoir prétendre à la victoire» explique le skipper de Cheminées Poujoulat.
Régate ou aventure ce Vendée Globe ?
«Je me suis préparé pour une régate et si ça n’en était pas une, je ne partirais pas. Même, si d’une certaine façon, on part évidemment à l’aventure ».
Tu n’en es pas à ton premier tour du monde, est-ce un avantage ?
«Je suis allé deux fois en Somalie et je ne vais pas dire que je connais la Somalie. Je commence à bien connaître la Bretagne où je vis depuis plus de 10 ans, alors… Cela dit, j’ai une idée assez précise de la manière dont les choses peuvent se passer. Je ne sais pas si c’est un avantage, mais je pense que le fait de n’être jamais allé dans le sud n’est pas un handicap. Ils seront sûrement surpris, mais ils sont préparés, ils savent où ils vont ».
Sur le parcours, quelles sont les plus grandes difficultés ?
« Le départ pour commencer, pas à cause de tous les bateaux accompagnateurs, parce que je sais que l’organisation saura gérer ce trafic, mais parce que le positionnement au départ pourrait bien déterminer le reste de la course. Après il y a le Pot au Noir qui est pénible, mais le pire c’est bien sûr l’agressivité du sud."
Tu dis que 20 concurrents sur 30 peuvent l’emporter
«Oui, à un moment ou à un autre, nous sommes une petite vingtaine à pouvoir gagner. Nous savons faire, nous avons les bateaux qui vont bien ; Cela dit, certains d’entre nous font plus figure d’épouvantail que d’autres ».
Et c’est plus compliqué à envisager avec un tel plateau ?
« Non, moi je trouve ça bien. Il va y avoir du jeu. »
Est ce que ça va influencer ta navigation ?
"Bien entendu, je ne vais pas faire ma route comme si j’étais seul sur l’eau, en faisant abstraction des autres. Je vais tous les surveiller ! »
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